jeudi 10 mars 2016

Printemps

Après maints détours d'été autour des agapanthes, puis détours d'hiver du côté des nus, me revoici en face des tulipiers, signes avant-coureurs du printemps. Ils élancent leur fleurs pleines de grâce et de lumière dans un ciel souvent gris, parfois éclatant de bleu, devant des branchages dépouillés ou les tas de bois et de broussailles de l'hiver.
Ils interpellent l'oeil et la main essaie de suivre

 


 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ta peinture est pleine de vitalité. Elle nous offre la nature sur un nuage de couleurs, sans réthorique, du bout des doigts, juste et agile comme la main d'un pianiste jouant seule, séparée de l'autre devenue inutile, pataude, car dans le savoir. Il n'y a rien de pire que le savoir en peinture. Tu te joues d'elle, et c'est ainsi que la métamorphose de ton geste devient nature, paysage, ou "musique".
Je dis souvent que les peintres pourraient continuer de "sauver" la nature, faire leur " part", nous inviter par leur création à prendre soin d'elle. Et si c'était un devoir absolu? Une aide à la réparation de tant de "défiguration". Et si tes tulipiers devenaient un Musée où tant de nos trésors pouvaient trouver refuge? ça serait bien, tout simplement. Ils nous serviraient la beauté intacte comme dans nos rêves!